Voir aussi : « Les riverains de l’usine », « Inoccupée depuis 1998 », « PLU de Meudon », « Projet de la S.E.M.A.D.S »
La situation actuelle de l’usine est susceptible d’engendrer des conséquences graves pour l’intérêt public, compte tenu des risques que génère le maintien en place des bâtiments de l’usine désaffectée pour la sécurité des personnes, ainsi que cela ressort de plusieurs témoignages signés par des riverains nominativement identifiés.
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Les protections d'acés au niveau des HLM au dos de l'usine |
« de nombreuses tuiles menacent de tomber, et de plus, ces locaux ont déjà été ‘visités’ par des personnes non invitées : un mur de 60 cm a déjà été transpercé par des voleurs, pourtant du temps où l’activité s’exerçait encore … il n’y a que quelques mois de plus, l’arrière du groupe de bâtiments principal sert de lieu de réunion aux jeunes de la cité : de très nombreuses boîtes de boissons vides jonchent le sol. Il est à craindre que les locaux, bien que correctement fermés (les fenêtres accessibles ont été murées, sauf celles donnant sur la route de Vaugirard, mais situées à 2 m du sol), seront bientôt investis dès lors qu’il n’y aura plus de présence humaine : lors de notre visite, les ferrailleurs avaient quasiment terminé leur travail. »
Il va sans dire que la situation a très nettement empiré depuis la rédaction du rapport ci-dessus et génère un sentiment de « ras-le-bol » généralisé dans l’esprit des riverains du site de l’ancienne usine « Gaupillat », qui estime avoir été délaissés par la municipalité.
Au titre de l’insécurité permanente vécue par les riverains, on soulignera utilement que l’ancienne usine, squattée, a été le théâtre d’un fait divers sordide au mois de mai 2005. Bien qu’aucun événement d’une gravité équivalente ne se soit heureusement produit par la suite, les riverains se plaignent du fait que le site attire des populations à risque étrangères au quartier qui utilisent l’usine comme un terrain de jeux, de commerce, voire de « squat ». En ce sens, les témoignages font état de l’insécurité associée au maintien de l’usine, dès lors que celle-ci est « squattée par des individus étrangers » ; fait l’objet « de visites dangereuses de populations marginales ou curieuses avec prises de risques pour leur sécurité » et/ou attire des « voitures suspectes ».
De plus, malgré les précautions prises par l’indivision Gaupillat Ader, le lieu est potentiellement dangereux pour toute personne qui tenterait d’y pénétrer (présence de sheds cassés et de débris de verre au sol, de planchers non stables, etc.). En dépit des risques encourus, les murs du bâtiment sont régulièrement escaladés par des « visiteurs » …. De telles pratiques sont d’autant plus préoccupantes qu’elles ont parfois lieu au droit du jardin d’enfant attenant à l’usine.
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L'espace de jeux du jardin d'enfants jouxte l'usine, la maison en bois construite contre le mur donne accès à l'usine |
Des éléments qui précèdent, il ressort donc que la présence des bâtiments désaffectés de l’ancienne usine « Gaupillat » est à l’origine d’un authentique état d’insécurité pour les populations avoisinantes mais également pour les personnes qui « visitent » le site en toute illégalité. Cet état de fait ne trouvera de terme que lorsque l’usine aura été complètement détruite.
Voir aussi : « Les riverains de l’usine », « Inoccupée depuis 1998 », « PLU de Meudon », « Projet de la S.E.M.A.D.S »
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