2011-10-19

Démolition : le film


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L’usine à été démolie entre Avril 2011 et Juillet 2011. La séquence qui suit présente des extraits de cette opération. La démolition du couloir séparant le bâtiment du hall de production. L’arrivée de la pelle de démolition dans l’usine par la porte de droite. L’évacuation des gravats fruits de la démolition du bâtiment sur rue. Et enfin le travail des pelles qui excavent les terres polluées au droit de l’ancien transformateur et autour des quatre cuves a hydrocarbures.



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2011-10-09

Le patrimoine industriel appréhendé par les associations, une entrée dans l’aménagement de la ville. Mémoire de Inés Fabry, Directeur Laurent Coudroy de Lille, UPEC/IUP


Le patrimoine industriel appréhendé par les associations, une entrée dans l’aménagement de la ville. Mémoire de Inés Fabry, Directeur Laurent Coudroy de Lille, UPEC/IUP

Ce mémoire étudie les actions de deux associations dans la préservation de bâtiments industriels : La Fabrique (Meudon) et Un avenir pour Guitel (Le Pré Saint-Gervais). Il est mis en ligne et référencé par La fabrique ce qui motive notre intervention. En effet, Inés Fabry a visiblement été séduite par Antoine Monnet, par son pourvoir de communication et de lobbying, qui est réel. Cependant le travail d’Ignés Fabry se réduit à documenter l’action de La Fabrique, racontée par La Fabrique, sans jamais vérifier auprès des autres acteurs si les informations étaient exactes et complètes. Ce qui n’est pas le cas bien sur. Nous voulons ici simplement apporter une partie de ces informations complémentaires, de notre point de vue. Il resterait à voir le point de vue de la commune, et surtout ceux des habitants que La Fabrique ne représente en aucun cas.

  1. L’usine à été libérée en 1998, cela fait donc 13 ans que nous attendons une décision. Devant son absence et au vu des coûts élevés de conservation du site, nous n’avions d’autre choix que de démolir l’usine. 13 années auraient du suffire à concrétiser les nombreux projets. 13 ans après la démolition de l’usine  ne peut être une surprise pour personne.
  2. Le projet de l’association impliquait deux modifications importante du PLU : La disparition d’une voie coupant en deux l’actuelle usine et réclamée par les pompiers, le déplacement de la partie des logements prévus dans une autre zone d’aménagement, à la place d’autres projets. Jamais la SEMADS ni la Mairie nous ont confirmé qu’il y ait eu un accord avec La Fabrique, après les réunions de discussions sur la plan BBis. Jamais le PLU n’à été remis en chantier, condition indispensable à la réalisation du projet de La Fabrique.
  3. Le projet technique est irréaliste. Il proposait une mise aux normes HQE dont le coût aurait été exorbitant. La dalle sur 4000 m2 n’était  pas isolante, incompatible avec du HQE. La toiture devrait être isolée, et les vitrages remplacés par du verre triple épaisseur, la charpente actuelle n’aurait pas tenu le choc. Il aurait fallu isoler le bâtiment par l’extérieur mais alors que serait devenue la façade actuelle ? Enfin la cheminée située dans le bâtiment penchait dangereusement et aurait du être reprise. Enfin la dépollution réclamée par le préfet impliquait une démolition partielle du Bâtiment.
  4. Le scénario de financement était une coquille vide joliment présentée, mais aucun des partenaires cités ne s’est engagé au moindre euro, et l’association n’avait rien en propre. Quand au budget de fonctionnement d’un tel projet, nous n’en avons pas vu la couleur. Il s’agit de financer le fonctionnement de 7 000 m2, et des 60 employés.
  5. La valeur patrimoniale n’a jamais été établie. En particulier l’immeuble n’est pas à l’inventaire des monuments historiques, il n’a jamais été visité par les monuments historiques (ce qui aurait impliqué notre autorisation qui ne nous à jamais été demandée).
  6. Les créateurs de l’association, les membres, et les signataires des pétitions NE SONT PAS DE HABITANTS DE MEUDON sauf exception. Ils ne représentent pas les voisins de l’usine. Leurs actions n’ont donc aucune légitimité vis-à-vis de la commune.
  7. La Fabrique à indirectement perdu deux référés suspension, le premier le 23/02/2011 via un riverain, monsieur Sanciaume, ou tous les arguments ont été rejetés par le tribunal, et le second via l’association Val de Seine, amie de La Fabrique ou la encore les plaintes ont toutes été rejetées. La Fabrique a fait déposer un troisième référé par l’association Vivre à Meudon, que le tribunal a rejetée comme n’apportant rien de nouveau par rapport aux deux premières déjà jugées. La position de La Fabrique a donc été par deux fois jugée illégale.
L’action de La Fabrique à bien été exemplaire sur le plan du lobbying et de la communication, mais elle n’a pas abouti faute de réalisme dans sa cible tant technique qu’économiques, faute de légitimité par absence d’ancrage dans la population riveraine, et faute de fondements juridiques à son action. L’usine Gaupillat n’était pas partie du « patrimoine », la tentative de« patrimonialisation » ce l’Usine par La Fabrique était vouée à l’échec sans le support des Meudonnais, et sans l’identification certaine de source de financement crédibles.