2011-04-09

Acharnement juridique sur le permis de démolir l’usine Gaupillat.


Le permis de démolir l’usine Gaupillat à été attaqué par deux fois en seulement 6 semaines, en vain. D’audience en audience sa validité se  confirme et se consolide ainsi, ce dont nous n’avons jamais douté.

Le référé "RIVERAIN" du 23 Février 2011

Le 23 février, monsieur Sanciaume, un riverain de l’usine, déposait un référé auprès du Tribunal Administratif pour attaquer la décision du maire d’accorder le permis de démolir. Il n’est pas indifférent de noter qu’il est un membre actif de La Fabrique, et que La Fabrique s’est portée « intervenante » à l’audience.

Le référé du "RIVERAIN" portait sur de très nombreux points tant de forme que de fond qui se sont révélés faux ou non établis. Comme la forme du permis de démolir demandée, ou encore la présence de chauve souris dans la cheminée. Sur les trois points  que La Fabrique considérait comme clef :
  A/ La valeur patrimoniale du bâtiment n’a pas été retenue comme établie,
  B/  le classement en zone rouge lié aux inondations, n’as pas été retenu car l'usine sera rasée au niveau de son sol actuel qui est au dessus du niveau des crues de 1910, et enfin
   C/ les risques de pollutions lors de la démolition ne sont pas retenus car la démolition prends en compte dans le projet de démolition l’éradication de la pollution résiduelle en conformité avec les instructions du préfet, avec toutes les précautions nécessaires.

Le "riverain" et La Fabrique on présenté comme "une étude patrimoniale des services de l’inventaire de la Région " une note d'une page et demi sur un document libre (pas de papier à en-tête) et non signé, sur lequel l'origine présumée avait été visiblement rajoutée ultérieurement, un tel document n'est pas recevable en justice dans la mesure où son authenticité ne peut pas établie sous cette forme.

Ce référé a connu une suite défavorable dans une ordonnance rendue le 16 mars 2011.
Contrairement a ce que prétends La Fabrique sur son site, l’absence d'amende dans cette ordonnance ne vaut pas reconnaissance de la bonne foi cette démarche ni du "RIVERAIN", ni de l'association, mais seulement la volonté bienveillante et conciliatrice du juge, vaine en l'occurrence parce qu'interprétée comme au contraire un encouragement à continuer, comme nous allons le voir.

Le référé « VAL DE SEINE » du 21 Mars 2011

Trois jours ouvrables après l’ordonnance du référé « RIVERAIN » rendue le 16 mars 2011, l'association Val de Seine Verts (amie de longue date de l'association La Fabrique à laquelle elle a toujours apporté son soutiens) à déposé à son tour, par le truchement du même avocat que le « RIVERAIN », un référé suspension contre le permis de démolir l’Usine Gaupillat.

La Fabrique s’émerveille de la coïncidence sur son site avec des expressions d’étonnement feint mais ravi "La Fabrique a récemment appris que ....", " …Val de Seine Vert avait elle aussi de son côté déposé un référé". Mais personne ne s’étonne de ce qui n’est pas une coïncidence, mais une tentative de gagner un procès perdu en changeant de porteur : Val de Seine, prend la suite du « RIVERAIN », sous la houlette du même avocat.

Le référé « VAL DE SEINE » porte une accusation grave d'incompétence à l'encontre de l'architecte des bâtiments de France, selon laquelle il n’aurait pas évalué les conditions de covisibilité entre la maison Huvé classée, et l’usine Gaupillat avant de rendre son avis dans le cadre de l’instruction du permis. L’association présente en support de cette plainte une photo, prise avec un objectif hyper grand angle ou l’on voit bien les deux bâtiments réunis dans une vision fortement déformé caractéristiques des objectifs grands angles. Elle soutient que la covisibilité s’évalue en tournant la tête de 90°, ce qui est bien sur absolument contraire aux « bonnes pratiques » reconnues.

Le juge n’a pas retenu cet argument, pas plus que les autres, simples répétitions de ceux du référé du « RIVERAIN », et a rendu une ordonnance rejetant la requête de Val de Seine Vert.

C’est ainsi que de jugement en jugement (deux en six semaines) la force de nos droits ne fait que se consolider.


2011-04-05

La requète de Val de Seine Vert est rejettée.


La requête de l'association Val de Seine Vert, de suspendre l'exécution de la décision du maire de Meudon  du 11 février 2011 d'accorder la permis de démolir de l'Usine Gaupillat, requête déposée au Tribunal de Cergy Pontoise le 21 Mars sous le N°1102165, a été rejetée par ordonnance du juge des référés en date du 31 mars 2011.


L'association Val de Seine Vert à toujours relayé les actions de La Fabrique depuis plusieurs années, comme en témoignent les articles relatifs a La Fabrique et l'usine Gaupillat présents sur son site.

Rappelons que cette décision fait suite au jugement d'un référé suspensif introduit par un riverain Mr Sanciaume, soutenu par l'association La Fabrique déposé le 23 Février et également rejeté par une ordonnance  rendue le 16 mars 2011.

Précisons enfin que les deux actions en justice ont été conduites par le même avocat, et que la date de dépôt du deuxième suivait de 3 jours ouvrables la réception de  l'ordonnance du premier référé.

Le PLU de Meudon prévoir HLM, Bureaux, Gymnases, Parking, salles de réunion

L'indivision Ader Gaupillat ne peut que se féliciter de voir ainsi, d'audience en audience, se confirmer la validité du permis de démolir que la mairie de Meudon lui a accordé, tout en regrettant d'avoir a défendre ses droits, aux côtés de la mairie de Meudon,  contre des attaques qui s'avèrent toutes  injustifiées.